Souvent femme varie ...
Et folle est qui s'y fie !
Et puis (merci Aline qui m'a fait profiter de son élan ), je suis allée au marché Saint Pierre, chez Dreyfus plus précisément, pour trouver les tissus ad hoc ...
Sur place, on a eu du mal, mais finalement, on est rentrées toutes les deux avec de quoi faire autant de déguisements qu'on voulait, mais en ce qui me concerne, pas du tout ceux que j'avais initialement prévu !
Bilan, Elise se transformera en Rapuntzel (en même temps, c'est de saison), Victoire restera Poucette, mais en blanc avec des étoiles, et c'est Charlotte qui deviendra Peau d'Ane, et là, plus possible de faire l'impasse sur la cape !
à suivre donc ...
Etape 1, la robe de Raiponce, heu je veux dire Rapuntzel !
avec la chevelure, sinon, ce n'est pas la vraie !
Vous l'aurez reconnue, c'est donc la robe de Rapuntzel, des "Contes de Fées intemporels", le dernier (et non des moindres !) ouvrage de Madame Citronille ... Le velours vient de "Sacrés coupons", le coton à pois et le lamé mauve de chez Dreyfus.
Coupé en 8 ans, il est vraiment grand pour Elise qui n'en a que 5, et un peu court pour Charlotte qui en affiche déjà 9. Ca taille donc, ... comme du Citronille. Pas de difficulté particulière, à part ça, j'étais un peu perplexe devant la forme des manches, mais ça leur donne une belle ampleur, et les explications de la blouse ne permettent pas de faire le petit volant de l'encolure, je l'ai bidouillé à ma sauce perso.
Je vous passe aussi le plaisir de couper du velours (des petits poils partout), et du lamé (des grands fils, fins comme de cheveux partout), ou de travailler des faux cheveux ...
Par contre vous aurez droit à mon éclat de rire quand Elise a vu les nattes : "oh, un déguisement d'Obélix !", et à ma grande honte de couturière et de mère ... Les petites filles modernes n'ont pas l'habitude des grandes robes pour jouer par terre : au bout de quelques heures, voilà mon Elise qui revient, toute verte, la main sur le ventre, la robe avait craqué au niveau de la taille, elle a du poser son pied sur l'ourlet en se relevant ... Et mes filles à moi avaient du la pourrir : "Oh là là, Maman va être furieuse ..." moi j'étais surtout désolée pour elle, qui a du enlever sa robe, et pour sa maman, qui allait devoir la recoudre ! Elise remonte donc en chantonnant : "Je leur ai montrée, elles m'ont même pas fâchée ! " Non, mais pour qui elles me prennent, les deux autres ?
Plus que deux robes à finir avant Noël !
à bientôt,
Laure